Hommage à André Mulier
Hommage à André Mulier
Pour la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris, et la Mairie de Lorris rendent hommage à André Mulier, résistant déporté à Buchenwald.
A 11h dépôt de gerbe et inauguration d'une plaque au mémorial
A 15h présentation du parcours d'André Mulier par Marie-Pierre Le Men, responsable du musée
Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation - dimanche 30 avril 2023
Créé en 1988, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris est un lieu d'histoire et de mémoire permettant de rendre hommage aux victimes et aux héros de la Seconde Guerre mondiale.
Construit en même temps que le musée, le mémorial, installé dans le jardin, accueille alors quelques plaques souvenirs et des cendres provenant de Buchenwald. Afin de poursuivre ce devoir de mémoire, Marie-Pierre Le Men (responsable) a souhaité que les familles puissent honorer leurs proches en apposant dans ce lieu, une plaque commémorative.
Cette cérémonie se déroule alors chaque année, lors de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation (le dernier dimanche du mois d'avril), en association avec la Mairie de Lorris et les familles.
Cette année, c'est André Mulier qui est mis à l'honneur. Né le 4 juin 1923 à Paris, André exerce la profession de typographe, mais il est contraint de changer de travail lorsque l'occupant interdit la parution du journal qu'il édite.
Il entre alors comme ouvrier dans une usine de construction d'aéronautiques et réalise quelques actions de sabotages. Parallèlement il intègre, avec des camardes de son usine, le réseau Front National de Libération.
Le 21 mai 1943, une grève est déclenchée dans l'usine et André Mulier est arrêté puis emprisonné. Il est ensuite déporté pour Buchenwald le 25 juin 1943. En septembre 1944, il est transféré au kommando de Langenstein puis en avril 1945, il est contraint de faire les "Marches de la Mort". Lors de cette évacuation il parvient à s'échapper et plusieurs mois après il est rapatrié en France.
Il écrira un ouvrage : "Vingt-trois mois dans les camps nazis", paru aux éditions L'Harmattan